L’acteur français Alain Delon, photographié à Cannes, dans le sud de la France, le 19 mai 2019. Valery Hache/AFP/Getty ImagesCNN—
La famille d’Alain Delon, décédé ce week-end à l’âge de 88 ans, a refusé la demande de l’acteur d’euthanasier et d’enterrer son chien à ses côtés suite à la suite au tollé en France.
Delon, une icône du cinéma français connue pour ses rôles principaux dans « The Leopard » et « Our Story », est décédé dimanche.
L’acteur français avait clairement exprimé son souhait de faire enterrer son chien de berger belge bien-aimé, Loubo, à ses côtés lorsqu’il est décédé.
Il a révélé la demande inhabituelle lors d’une interview avec le magazine Paris Match en 2018, décrivant Loubo comme son chien de « fin de vie » qu’il aimait « comme un enfant ».
« J’ai eu 50 chiens dans ma vie, mais j’ai une relation spéciale avec celui-ci », a déclaré Delon au magazine. « Si je meurs avant lui, je demanderai au vétérinaire de nous emmener ensemble. Il l’endormira dans mes bras. »
Suite aux critiques des groupes de protection des animaux en France, la famille de Delon a confirmé mardi qu’elle n’exaucerait pas le souhait mourant controversé de l’acteur.
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La faisance française pour les animaux, la Fondation Brigitte Bardot, a déclaré dans un article le mardi X que les proches de Delon avaient confirmé que le chien « a sa maison et sa famille » et ne sera pas euthanasié.
Les enfants de Delon ont déclaré mardi à BFMTV, affiliée à CNN, que le chien continuera à résider dans la résidence de leur père à Douchy.
La demande de Delon avait été fortement critiquée ces derniers jours.
La principale organisation française de protection des animaux, la Société pour la protection des animaux (SPA), avait critiqué la demande, soulignant lundi sur les réseaux sociaux que « la vie d’un animal ne devrait pas être conditionnée à celle d’un être humain ».
L’organisation avait plutôt proposé de reloger le chien si nécessaire.
L’organisation de protection des animaux, 30 Million Friends, a également exhorté fermement le refus de la demande de Delon.
Dans un article publié lundi, qui a également rendu hommage à l’héritage de Delon en tant que « fervent partisan de la cause animale », l’association caritative a exprimé son espoir que son chien ne soit pas abatté alors qu’il était « en bonne santé ».
Ils ont également proposé d’aider à trouver « quelqu’un de digne de confiance » pour prendre Loubo si nécessaire.